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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 14:50

Le Voyage de Manava inspiré par Barbarella

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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 13:13
Je me regarde et je suis désolée de me voir triste et désemparée.Que puis-je faire pour me consoler, à part écrire ? Je n’ai envie de rien, je n’ai envie de voir personne. Je prends mon chagrin dans le creux de la main et je l’observe. Je le trouve enfantin et j’ai envie de l’envoyer jouer aux cartes.
Aux cartes du destin posées sur la table de mon salon.
La face de la première carte est cachée, je la retourne comme je retourne mon chagrin. Je découvre un roi de pique qui te ressemble, mais ce n’est pas toi. Je retourne la seconde carte et je découvre une dame de cœur qui me ressemble, mais qui n’est pas moi. Je m’apprête à retourner la troisième carte, mais je suis distraite et j’oublie de le faire. Je suis distraite par mes pensées qui s’égarent. Une de tes caresses me parvient… Je baisse la tête et je regarde le creux de ma main. J’observe mon chagrin et je le trouve insensé. J’ai envie de l’envoyer marcher  5 heures dans les bois.  Avant de l’envoyer prendre l’air, j’ai envie de l’envoyer jouer aux cartes. Comme on retourne en enfance. La troisième carte est une dame également. Elle ressemble à ma mère, mais ce n’est pas elle. C’est une mère, mais elle pourrait être celle du ciel, ou celle du chagrin, ou celle du bonheur, ou celle de mes souvenirs d’enfance, ou celle de mon destin. Mon chagrin est entre ses mains. La quatrième carte est un as de pique. Il s’agit d’un chevalier qui s’échappe avec la couronne du roi. La cinquième carte est un as de cœur qui fredonne une chanson. La sixième carte est un trois de trèfle. Pour la chance au marin qui part trois jours en mer. La septième carte est un quatre pour un quart de lune de temps qui passe, c’est une carte sans couleur. La huitième carte est  un as de carreau pour le sommeil et le repos.
Je vais dormir.

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 13:08

In English at the bottom

L’univers photonarratif de Charline Lancel
Couloirs, fruits rouges, groupes d’enfants, colliers de perles, jolies créatures, scènes de la vie quotidienne, vues anodines rendues particulières par un regard qui ne l’est pas moins… Tel est l’univers photographique de Charline Lancel. Plus spécifiquement, un univers que l’on peut nommer ‘photonarratif’, aussi éloigné du photo roman qu’on peut l’être… Un univers nourri pourtant d’inspirations (et d’aspirations) narratives, comme en témoignent ces séries, nous racontant un moment, moment de poésie, matiné de mystère et de sensualité. Séries telles de brèves danses, faites de courbes, de hanches et de chevelures qui tournoient, qui virevoltent; mais séries aussi soumises à l’angularité d’une forme géométrique, à la profondeur d’un point de fuite, à l’aigu profond d’un regard noir, à l’obtus d’une structure en dérobade ou en trompe-l’oeil, au mur, au coin derrière lequel ces héroïnes disparaissent, non sans fixer l’objectif, inquiètes et confiantes, toujours énigmatiques, rendues, offertes, insaisissables. Et toutes ces séries, à l’image du caractère insaisissable, indéfinissable de leurs protagonistes (humains ou objets), s’ouvrent sans se dissoudre sur une fin ouverte, toujours ouverte, sans fin, scènes de la vie, jolies créatures, groupes d’enfants, fruits rouges, couloirs, sans fin, sans fin…

 

Charline Lancel's photonarrative universe 
Hallways, red berries, groups of children, pearl necklaces, pretty women, scènes from everyday life, casual views made peculiar through an eye that is no less peculiar... Such is the photographic universe of Charline Lancel. One could be more specific and call this universe 'photonarrative', as remote from the photonovella as one can be... Yet it is a universe filled with narrative inspiration (and aspirations), as one can see in these series of images, recounting or telling a moment in life, a moment of poetry, imbued with  mystery and sensuousness. These series, like short dances, made of curves, undulating hips and twirling feminine hair, all whirling; and yet these series are also subjected to the sharp angularity of geometric shapes and patterns, to the depth of a vanishing point, to the acute profundity of a dark gaze, to the width of an evasive structure or a sham, to the wall, to the corner behind which these nymphs disappear, not without looking into the eye of the camera, worried and trusting, always enigmatic - yielding, in offering, but always elusive. And all these series, like the elusive, undefinable nature of their protagonists (humans or objects), open up without dissolving on an open endedness, always open, endless, scenes of life, pretty girls, groups of children, red berries, hallways, never-ending, never-ending...

Jérémi Szaniawski
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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 23:32

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 23:22

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Profondeville, Bois-de-Villers et Lesves.

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 17:40

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 16:00

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 15:41

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