Si j’étais ministre de l’enseignement primaire, en tant que citoyenne universelle et européenne, j’établirais la hiérarchie de l’apprentissage des différents langages comme suit et par ordre de priorité :

-Apprentissage du langage spirituel et moral (valeurs et respect, dénué de toute connotation religieuse).

-Apprentissage parfait de la langue maternelle (savoir parler, savoir écouter et savoir écrire).

-Apprentissage du langage mathématique (savoir compter, mesurer et structurer l’espace).

-Apprentissage du langage universelle, actuel et effectif, c’est à dire l’anglais (savoir parler et savoir écrire).

-Apprentissage du langage scientifique (nature, espace, temps)

-Apprentissage du langage du corps (chant, danse, sport, relaxation, zen)

-Apprentissage du langage informatique (internet et logiciels)

-Apprentissage du langage musical (éveil musical)

-Apprentissage du langage artistique (expression art plastique)

-Apprentissage d’une troisième langue par affinité élective  (espagnol, italien, arabe, chinois, allemand, français, flamant, russe, …).

Ceci afin de préciser qu'en Belgique, l’apprentissage du flamant pour tout enfant francophone est placé en fin de liste des priorités. J’explique le manque de compétitivité, rentabilité, efficacité de la partie francophone du pays, par des lacunes en anglais. J’estime que la partie francophone du pays est défavorisée sur le marché professionnel et économique à cause de l’obligation psychologique de l’apprentissage du flamant au détriment de l’apprentissage de l’anglais.

NB : Je m’arrangerais également pour que tous les films et téléfilms soient diffusés en version originale et sous-titrés. Le doublage est une aberration.

Le cerveau, 4 centres décisionnels

Quatre territoires cérébraux entrent en jeu dans nos 5000 décisions quotidiennes…  

Le cerveau humain est une agrégation de plusieurs systèmes hétérogènes qui interagissent mais n’ont ni les mêmes fonctions, ni les mêmes modes de fonctionnement. Issus de l’évolution des espèces, les quatre territoires qui entrent en compte dans le processus de décision ont été conservés pour leur efficacité à assurer, respectivement :

La survie : reptilien

La vie en groupe : paléolimbique

La vie individuelle : néolimbique

Le développement de l’espèce : frontal

Ces territoires ne réagissent pas aux événements de la même manière. Il arrive qu’ils entrent en conflit et génèrent du stress, de la démotivation, des conflits, de la résistance au changement, de l’inefficacité, des burn-out…

Prenons un exemple. Un conducteur (ou une conductrice) coincé dans un embouteillage alors qu’un rendez-vous important l’attend, réagira de manière différente en fonction des territoires cérébraux qui prennent l’ascendant.

1) Les territoires reptiliens :

Instinct de vie et de survie, stress, anxiété, colère, découragement…

S’il s’énerve, s’empourpre, pose sur le trafic un regard fixe et frontal, sent sa mâchoire se crisper, il laisse s’exprimer les territoires reptiliens de son cerveau. Ces territoires forment la plus archaïque des quatre structures cérébrales. Inconscients, ils ont pour fonction d’assurer les instincts de vie et de survie dans l’objectif de pérenniser l’espèce. Les territoires reptiliens sont le vecteur du stress.

2) Les territoires paléolimbiques :

Rapports de force, confiance en soi, agressivité... 

S’il se sent nul, s’il attribue cet embouteillage à un détail de sa journée (« c’est toujours comme ça quand je prends ma douche avant mon petit déjeuner ») ou, au contraire, s’il se sent limité dans ses actions par une bande d’incapables qui a décidé de lui « pourrir la vie », ce sont les territoires paléolimbiques de son cerveau qui ont la main. Cette structure cérébrale inconsciente mise en place depuis l’apparition de la vie en groupe (par les premiers mammifères vivant en troupeaux) a pour fonction d’assurer la régulation des rapports sociaux, principalement hiérarchiques, entre individus. Les territoires paléolimbiques forment le siège des rapports de force.

3) Les territoires néolimbiques

Conditionnements et automatismes, tempéraments et caractères, émotions, motivation et démotivation... 

S’il se sent pris en défaut de ponctualité, une qualité essentielle pour lui, et qu’il pense qu’être en retard constitue un manque de respect vis-à-vis de ses interlocuteurs, il donne la parole aux territoires néolimbiques de son cerveau. Cette structure cérébrale consciente forme le réceptacle de l’apprentissage. Fonctionnant comme un disque dur, ces territoires emmagasinent dès la naissance savoirs, expériences et émotions. Ils contribuent au traitement des automatismes et des acquis qui facilitent l’existence. Ils forment le siège de notre tempérament et de notre caractère, de nos valeurs et intolérances, de nos motivations profondes et de nos blocages.

4) Le néocortex préfrontal

Gestion des émotions, adaptation au changement, innovation et créativité, réflexion, sentiments... 

S’il se dit quelque chose comme : « Je suis en retard, c’est la troisième fois que cela m’arrive. Je vais en profiter pour écouter de la musique, réfléchir à la manière de gérer cette situation et trouver un autre itinéraire pour la prochaine fois », ses territoires préfrontaux prennent l’ascendant. Structure cérébrale inconsciente propre à l’espèce humaine, le néocortex préfrontal est capable de traiter la nouveauté et la complexité ou de s’adapter à toute situation… si on apprend à faire appel à lui. Fonctionnant comme un Operating System, il puise, dans les connaissances acquises, les éléments nécessaires pour les combiner, les assembler et trouver des solutions aux situations inconnues ou complexes.

Et chez vous, qui commande, en général ? Quelle structure cérébrale prend la main lorsque surgit l’imprévu ? La prochaine fois que vous serez coincé(e) dans un embouteillage, posez-vous la question…  www.neurocognitivism.be 

L’Approche NeuroCognitive et Comportementale : des outils accessibles et efficaces pour comprendre et mieux gérer les mécanismes cérébraux qui induisent nos prises de décision et comportements.

L’ANC innove en matière de gestion du stress, de gestion de la motivation, de traitement des blocages comportementaux, de gestion des rapports de force et de régulation des processus organisationnels. Ancrée dans une démarche environnementaliste et interdisciplinaire, l´ANC représente une nouvelle approche scientifique informelle, participative et ludique. Elle se concentre sur l’ici et maintenant.

Grâce à l’ANC, vous serez en mesure de:

• Développer une vision systémique des comportements de l’individu pour le gérer dans sa globalité.
• Identifier et gérer le stress personnel et relationnel.
• Mobiliser son intelligence adaptative pour faire face aux situations complexes, nouvelles ou difficiles.
• Différencier les motivations profondes des motivations plus fragiles.
• Aider les individus à dépasser leurs conditionnements et blocages comportementaux.
• Gérer les personnalités difficiles (comportements manipulateurs, mauvaise foi…).
• Mieux communiquer.
• Auditer ou construire une organisation et des processus compatibles avec le fonctionnement de l’humain pour plus de performance et de sérénité.

Gestion des modes mentaux

Mobiliser les trésors cachés de votre intelligence adaptative :

Nous sommes tous équipés pour nous adapter à un monde complexe en pleine mutation. Pour penser autrement et sortir du cadre. Nous portons tous, en nous, la capacité d’être ouverts, de prendre du recul, de développer des opinions personnelles, d’accepter les événements inéluctables et de relativiser. De mettre en œuvre, au sein d’une société qui érige le stress en mode de vie, un nouvel art de vivre tendant vers la sérénité.

Il suffit de laisser travailler notre néocortex préfrontal, la partie la plus évoluée et la plus puissante de notre cerveau. Siège de notre intelligence adaptative, il contient toutes les réponses relatives à notre existence. Il est capable d’augmenter notre efficacité, notre créativité, de gérer les situations complexes et inconnues.

Pourquoi, alors, réagissons-nous préférentiellement de manière automatique, en résistant au changement et en nous fiant à notre expérience, à nos habitudes, nos certitudes, nos jugements ? Parce que nos automatismes dépendent de territoires néolimbiques qui ont la particularité d’être conscients et nettement plus réactifs que les territoires préfrontaux.

Comme le montre l’imagerie cérébrale, notre cerveau est en « bascule » entre ce mode mental automatique et le mode mental adaptatif des territoires préfrontaux. La maîtrise de cette bascule et l’accès libre à l’intelligence adaptative forment le cœur du travail de Gestion des modes Mentaux ® (GMM ®).

En quelques exercices reproductibles à tout moment, vous pourrez renforcer la cohérence entre vos pensées et vos actions… Votre vie se dessinera de manière plus limpide et sereine… Vous serez capable de vous adapter, de mobiliser de nouvelles facultés créatives, d’augmenter vos performances personnelles ou professionnelles. Le stress, souvent trop présent, ne sera bientôt plus, pour vous, qu’un mauvais souvenir… Lorsqu’il apparaîtra, vous le verrez comme un signal d’alarme utile lancé par votre cerveau, que vous écouterez pour mieux réagir par rapport à ce qui provoque le stress.

     Grâce à l’ANC, vous serez en mesure de:

• Connaître les causes du stress, apprendre à le gérer chez soi et chez les autres.
• Prendre conscience des deux grands modes de fonctionnement du cerveau et des attitudes qu’ils induisent.
• Mobiliser votre intelligence adaptative pour faire face aux situations complexes, nouvelles ou difficiles.
• Pratiquer des exercices cognitifs et comportementaux pour déclencher volontairement chez soi ou chez les autres la mobilisation du mode adaptatif.
• Développer une attitude générale propice à la mobilisation des capacités préfrontales.
• Savoir utiliser la GMM pour enrichir vos pratiques professionnelles et développer l’estime de soi ou la confiance en soi, chez vous comme chez les autres.

1969