Une jeune femme range sa robe de mariée au placard. Elle met une fleur de printemps derrière son oreille pour accueillir l'été qui arrive.A young woman stores her wedding dress in the closet. She wears a Spring flower behind her ear to greet the coming summer.
A young woman is hanging her laundry in a wheat field. The wind is blowing. Une jeune femme pend son linge dans un champ de graminées. Le vent souffle.
Tourné en Provence, à Ventabren. Musique de Sandro Di Stefano "La désinvolture et l'extase" ou "La disinvoltura e l'extasi". Ce film a gagné le prix de la critique au festival d'Ismailia en Egypte ce mois d'octobre 2008
"Hors catégorie, inclassable, intemporel, universel". Le film a été jugé par le jury de "l'Egyptian Film Critics Association". Ils ont accordé une mention spéciale pour " AN OUTSTANDING FILM ", toutes catégories confondues. Pour ce jury le film "La désinvolture" traduit par "Ease" se distingue de tous les autres films projetés durant la période du festival.
Dr. Nihad
Ibrahim
Un jardin de Couleurs:
Le film expérimental "Ease" ("La Désinvolture", 2008),
réalisé par Charline Lancel, capture un rare moment de pureté, une chose qu'on peut rarement trouver dans son âme. Il faut dire tout d'abord que Charline est une jeune artiste belge qui travaille
comme photographe pro, et qu'elle assume ici les fonctions de réalisatrice, scénariste, directrice photo, monteuse et d'actrice dans ce court film (4 min).
Avec bonheur, Sandro di Stefano s'est chargé de la musique!
Nous appelons ce film "monocinéma", en parallèle au genre théatral "monodrame", car ici on ne voit qu'une seule jeune femme, censée être l'héroine du film, ou de ce cas merveilleux. Elle se tient
seule dans le vent, entamant un charmant dialogue qui se change en un flirt chaste, puis carrément en un jeu de séduction, entre elle et ces pièces de tissu, pendus à la corde à linge devant
elle, à hauteur de son visage.
La réalisatrice a employé des moyens très simples, pour créer un ensemble harmonieux de couleurs superposées. En plus d'offrir l'autorité absolue à un rouge brûlant, elle entre comme une entité,
dansant à moitié dans ce monde, avec sa chorégraphie spontanée et sa robe de couleur. Tous ces détails visent à construire une harmonie esthétique avec ses propres outils féminins --y compris sa
peau, ses cheveux, la couleur de
ses yeux, accompagnés par son offre physique et le jeu de ses sentiments.
Cette intéraction acquière sa forme comme résultat de l'accumulation audiovisuelle et de la mélodie, de telle sorte qu'elles peuvent facilement se rencontrer dans un jardin de couleurs
artistiques, où le sifflement silencieux suit le crescendo allant d'un cas à un autre. On ne peut toutefois pas nier l'existence d'un très léger soupir musical, qui s'annonce de temps à autre
tandis que la jeune femme laisse paraitre sa féminité, afin de découvrir un moment d'existence humaine de manière satisfaisante et agréable. En fait la jeune femme n'essaie pas de se mesurer à la
nature, mais plutôt de se réconcilier et de s'intégrer profondément au coeur de la nature, sans gâcher sa vie dans un conflit absurde. L'aisance réelle vient de ce que la jeune femme tire son
souffle d'elle-même, espérant que son extase soit contagieuse de son âme à la nature; cette nature dont elle célèbre l'amour.
Projection dans trois salles avant le film de clôture du festival le 25 août 2009.
Projection dans la salle 8 complètement ratée, les rouges devenus verts.
Aucun accueil, aucun applaudissement, aucune
rencontre. Vol de mon gsm.
Me suis fait flashée sur la route du retour